Sutton en Blues

Le blues est à la racine de toute la musique populaire d’aujourd’hui. C’est une musique qui m’a subjugué un jour d’avril 1968 lorsque j’ai entendu, au Filmore East à New York, un nom que je ne connaissais pas : James Cotton. Je venais de tomber dans la marmite du blues et j’y nage encore à mon grand bonheur. Donc, bienvenue à cette 22^e édition de Sutton en Blues qui, cette année, a élu domicile au Montagnard sur la rue Maple. La salle vous permettra d’être assis confortablement pour assister aux spectacles, de profiter du service aux tables pour commander à boire et à manger, ansi que des chambres pour celles et ceux qui désirent dormir sur place. 

Kenny « Blues Boss » Wayne

Cette année, Sutton en Blues débutera le 19 octobre avec un grand du blues canadien, le pianiste chevronné Kenny « Blues Boss » Wayne qui a remporté le Pinetop Perkins Piano Player of the Year au dernier Blues Music Awards à Memphis. Cette accolade s’ajoute aux nombreuses nominations et prix que Kenny a accumulés au fil des ans.

Sarah Sokal

Puis, le 22 octobre, nous recevrons Sarah Sokal. Je vais régulièrement au Blues Summit pour découvrir des talents peu connus et remplis promesses comme Sarah. En lui parlant, j’ai découvert que nous avions la même admiration pour Beth Hart. Lorsque j’ai écouté Twisted Games sur le CD de Sarah Sokal, j’ai réalisé que je venais de faire une belle rencontre. 

Jack de Keyser

Ensuite, le 2 novembre verra sur scène le meilleur guitariste de blues au Canada : Jack de Keyser. Originaire de Londres en Angleterre, il réside maintenant à Toronto. Jack est récipiendaire de deux Junos pour le meilleur album blues de l’année et de sept Maples Blues Awards. En 2008, sur 15 000 entrées, il gagnait le prix du International Songwriting Competition de Nashville. Voici ce qu’en disait le Blues Revue aux États-Unis (traduction libre) : « Possiblement le plus grand guitariste de blues et de rock n’ roll que le Canada ait connu. » Et Bob Dylan : « Si Jack de Keyser venait de New York, Chicago ou Los Angeles, il serait célèbre. »

Angelina Hunter Trio

La finale du 9 novembre revient au trio de Angelina Hunter. Cette dernière me fait beaucoup penser à Janis Joplin, mais avec une Stratocaster en main. Un jeu à la Jimmy Hendrix et une voix qui peut être feutrée ou retentissante. Ce trio a été pour moi une révélation. Le talent d’Angelina Hunter la propulsera certainement parmi les grands du Blues. 

Pour plus d’informations, consultez www.suttonenblues.com.

Jean Sicotte