Arts Sutton ce printemps
Un texte de Arts Sutton
Paru dans le numéro Printemps/Spring 2025
Publié le : 20 février 2025
Dernière mise à jour : 20 février 2025
Ce printemps, Arts Sutton présente deux expositions de groupe, puis deux expositions individuelles avec Guy Langevin et Sandra Smirle.
Nous
Du 20 février au 16 mars 2025
Vernissage dimanche 23 février, 14 h
Cette exposition regroupe cinq artistes : Christine Larivière, Caroline Guay, Cynthia van Frank, Mary Hayes et Richard Paul. Ils ont comme dénominateur commun un regard sur les gens et les lieux où ils vivent. Bien que différents, leurs regards demeurent empreints de tendresse, d’humanisme, et ne portent aucun jugement. Chaque artiste documente à sa façon le quotidien, l’échange, l’interaction ou son contraire : la solitude, l’isolement et l’angoisse. Ils expriment l’émotion tout en gardant une position d’observateur, légèrement en retrait. Comme si chacun nous disait « ces gens, ce sont “nous” .
Exposition des membres — Appartenance
Du 20 mars au 13 avril 2025. Vernissage dimanche 23 mars, 14 h
Appartenance à un pays, une région, une ville, un village, un lieu, à un groupe ou à un courant d’idées. Il est difficile de définir ce sentiment d’appartenance, mais qu’il soit enraciné dans un territoire ou tissé par des liens psychologiques, sociaux ou culturels, il mérite d’être exploré. Comment se crée cet attachement, cette reconnaissance de faire partie d’un ensemble ? Qu’est-ce qui nous unit ? Nos histoires communes, nos défis partagés, ou peut-être simplement un reflet de nous-mêmes dans l’autre.
Guy Langevin — Paysages sélénites et corps célestes
Du 17 avril au 4 mai 2025
Vernissage dimanche 20 avril, 14 h
Cette exposition explore la métamorphose du corps humain en paysages imaginaires et éthérés. Grâce à des techniques maîtrisées, comme la manière noire sur papier, l’encre et le crayon, Langevin joue sur la perception et la dualité : le corps se transforme en une matière fluide et polymorphe, transcendante et universelle. Par le jeu subtil de la lumière et de l’ombre, il brouille les frontières entre l’anatomique et le cosmique, invitant à questionner ce que l’on voit : un corps ou un paysage céleste ?
Sandra Smirle — Wrought
Du 29 mai au 29 juin 2025
Vernissage dimanche 1er juin, 14 h
Sandra Smirleredonne vie à des cordes abandonnées, dites « fantômes », récupérées dans la mer, en les transformant en objets organiques et anthropomorphes. Ces cordes, fabriquées par l’humain avant d’être perdues en mer, reviennent sous forme de créations évocatrices qui témoignent de la négligence environnementale et de la résilience.
En intégrant des matériaux recyclés, Wrought souligne la fragilité des écosystèmes et le rôle essentiel de leur préservation. Chaque pièce agit comme un phare d’avertissement, nous rappelant l’importance de maintenir un équilibre pour protéger notre planète et garantir un avenir durable.
Alain Laforest