Pigeon Hill perd sa table

À l’automne 2018, je faisais la rencontre des chaleureux propriétaires de l’Auberge des trois érables, Nathalie et Bernard, afin d’écrire sur le restaurant de douze places où ils accueillaient des clients quatre soirs par semaine en formule « apporter votre vin ». Le menu, alléchant, m’avait vite conquise et mon conjoint et moi n’avions pas été déçus en y allant. Nous avions eu l’impression d’être reçus chez des amis. Nous étions sortis de là avec le sentiment d’avoir eu accès à un secret bien gardé.

Une retraite bien méritée

Mais voilà que Bernard, qui a bossé dans les cuisines toute sa vie, accrochera officiellement son tablier le 20 décembre prochain. Il a envie, dit-il, de profiter davantage de la gastronomie locale et de ses petits-enfants. D’ici là, lui et Nathalie vous invitent à profiter de leurs derniers week-ends en mode restauration (déjà complet les 19 et 20 décembre). L’Auberge des trois érables, elle, restera en activité. Une quatrième chambre avec douche (accessible pour les gens à mobilité réduite) s’ajoutera à l’offre actuelle dès le printemps prochain. 

L’auberge, toujours en opération

« On a eu des super moments, des supers rencontres, des clients qui sont devenus des amis et beaucoup de fun, » me disent-ils. Bernard, un chef hors pair, continuera de cuisiner, mais uniquement pour sa douce et pour ses clients de l’auberge. Ces derniers ont toujours eu droit au petit déjeuner servi avec des confitures maison. Apparemment, celle aux poires et à la fleur d’oranger vaut le détour.

Une amie qui y séjourne régulièrement me dit que c’est l’endroit parfait pour décrocher. Loin des grandes artères, la maison champêtre a été rénovée avec goût et amour dans le respect du style d’origine. Selon le cahier des commentaires, on y trouve « un véritable havre de paix » et « des hôtes accueillants ». Pour plus de détails, visitez www.aubergedestroiserables.com.

Les propriétaires remercient la clientèle du restaurant pour sept belles années!

Geneviève Hébert