Centre d’art de Dunham: Hiver 2017-2018
Un texte de Ève Sano-Gélinas
Paru dans le numéro Hiver/Winter 2017
Publié le : 28 novembre 2017
Dernière mise à jour : 3 novembre 2020
Paysages imaginés Hélène Messier 20 janvier au 15 février 2018 Vernissage : 20 janvier, 14 h Empruntant à la nature généreuse de Brome-Missisquoi, ses formes et ses couleurs changeantes et nuancées, Hélène Messier nous convie à une randonnée au cœur de ses Paysages imaginés. Fortement inspirées par les teintes et la structure du paysage, ses œuvres racontent…
Paysages imaginés
Hélène Messier
20 janvier au 15 février 2018
Vernissage : 20 janvier, 14 h
Empruntant à la nature généreuse de Brome-Missisquoi, ses formes et ses couleurs changeantes et nuancées, Hélène Messier nous convie à une randonnée au cœur de ses Paysages imaginés.
Fortement inspirées par les teintes et la structure du paysage, ses œuvres racontent une recherche d’équilibre dans un monde changeant à une vitesse affolante, un monde où tant de conflits nous assaillent, où peindre devient un geste apaisant et les paysages, un havre de réconfort.
Jouant avec les formes et les couleurs dans une conversation avec la toile vierge, Hélène Messier nous propose des œuvres essentiellement abstraites réalisées à l’acrylique. Habitant progressivement l’espace de la toile qu’elle fait sienne, elle accentue, adoucit, explore, estompe, intensifie, pimente ses fondus par l’addition, au pastel ou au crayon, de lignes, de cercles ou de tout autre trait dicté par la composition.
Paysages imaginés est une invitation à cultiver l’imaginaire et la créativité.
Conversation, de fil en aiguille
Françoise LaMothe & Anne-Marie Dupont
17 février au 15 mars
Vernissage : 17 février, 14 h
Utilisant toutes deux des fibres naturelles et des objets trouvés dans la nature, Françoise LaMothe et Anne-Marie Dupont nous offrent Conversation, de fil en aiguille, une exposition en duo où leurs œuvres se font écho, se nourrissent les unes les autres.
Anne-Marie Dupont travaille principalement à partir de papier fait main, parfois transparent, fragile et vulnérable comme une dentelle ; parfois épais et opaque devenant matière fibreuse, organique. Les fibres naturelles utilisées dans ses œuvres donnent naissance à une poésie sensible et délicate. C’est une façon d’inscrire le temps dans la matière et dans l’espace.
Françoise LaMothe, quant à elle, nous offre une interprétation fantaisiste d’éléments provenant de la forêt, dont elle observe les moindres détails pour en faire naître une image réinventée où le réalisme, l’abstraction et l’imagination se côtoient.
Que ce soit par le dessin, la broderie, le tissage ou l’assemblage, Conversation, de fil en aiguille est un dialogue entre la notion de nature et celle de culture. L’exposition invite le public à porter un regard aimant et protecteur sur son environnement.
Crédit image Françoise LaMothe