« Écrire, ça libère »
Un texte de Richard Leclerc
Paru dans le numéro Hiver/Winter 2018
Publié le : 25 novembre 2018
Dernière mise à jour : 30 octobre 2020
Comme chaque année depuis 6 ans, se tiendra le marathon d’écriture « Écrire, ça libère » au Cafetier de Sutton, avec la collaboration de Josée et de Jean-François, propriétaires de l’établissement. Tenu au nom d’Amnistie internationale, cet évènement a lieu afin de faire libérer des prisonniers d’opinion. En 2016, le chiffre record de 204 cartes a été atteint. En 2017, 175…
Comme chaque année depuis 6 ans, se tiendra le marathon d’écriture « Écrire, ça libère » au Cafetier de Sutton, avec la collaboration de Josée et de Jean-François, propriétaires de l’établissement. Tenu au nom d’Amnistie internationale, cet évènement a lieu afin de faire libérer des prisonniers d’opinion. En 2016, le chiffre record de 204 cartes a été atteint. En 2017, 175 cartes ont été envoyées de Sutton. Merci à celles et ceux qui ont participé. Notez que le slogan, utilisé depuis 2006, a été créé par des étudiants d’un cours donné à l’Université de Montréal.
Un nouveau clip pour Amnistie internationale est aussi en cours de réalisation. Il raconte l’histoire de l’avocat Peter Benenson qui a fondé à Londres, en 1961, Amnesty International. Lors d’un voyage pour donner une formation en Égypte en novembre 2017, j’ai moi-même transité par Londres et refait le parcours de l’avocat un matin de novembre 1960. Après avoir lu dans un journal que deux étudiants portugais avaient été emprisonnés pour avoir porté un « toast à la liberté » en 1960, il a décidé de se rendre en personne à l’ambassade du Portugal pour protester contre le régime de Salazar afin que les prisonniers soient libérés. Il a cependant changé d’idée en chemin, se rendant compte qu’à lui seul, il n’y parviendrait pas.
Après quelques mois de réflexion, il a fait publier dans le journal The Observer, une lettre où il invitait les lecteurs à écrire à leur tour pour faire libérer The forgotten prisoners. Des milliers de lettres ont été reçues puis envoyées aux responsables de l’emprisonnement de ces prisonniers oubliés, dont certains ont été libérés. C’est pourquoi on peut depuis affirmer : « Écrire, ça libère ! »
Vous pouvez aussi faire une différence pour de nombreux prisonniers oubliés à travers le monde. Rendez-vous au Cafetier mercredi 12 décembre, de 9 h à 19 h.