Hiver/Winter 2019
Éditorial de Geneviève Hébert
19 ans, ça se souligne!
Le journal Le Tour a eu 36 ans en septembre dernier. En fouillant dans les archives, j’ai mis la main sur la première édition à laquelle Louise Charbonneau a participé comme graphiste. C’était celle de l’été 2000, il y a près de 20 ans! Juste pour vous situer, dans ce temps-là, Facebook n’existait pas. Dans un article sur un centre de naturisme familial et sportif à Frelighsburg, on précise que « vous ne pouvez pas rester sur le site si vous ne pratiquez pas le nudisme. Vous ne devez rien jeter par terre. D’ailleurs, on vous donne, à l’entrée, un sac plastique et un cendrier si vous êtes fumeur (page 28). » Aussi, à la page 37, on précise qu’on peut « s’offrir une aventure douce et exotique en les promenant [des alpagas] lors de randonnées pédestres sur tous les fameux sentiers de Parc Environnement Naturel Sutton… »
Les temps ont bien changé! Pour Louise, depuis ses débuts en graphisme, le métier n’est plus le même. Au début, il fallait faire beaucoup de découpage et de collage. Aujourd’hui, tout se fait de chez elle, à l’ordi- nateur. Mais, si on feuillette Le Tour de l’été 2000, plusieurs choses sont aussi restées sensiblement les mêmes. Dans cet ancien numéro, j’ai compté 27 annonceurs et 4 collaborateurs qui apparaissent dans la présente édition (6 annonces n’ont pratiquement pas changé et je vous mets au défi de trouver lesquelles). L’indéfectibilité et la constance de Louise ont certainement aidé à fidéliser tous ces gens. Sans compter les lecteurs !
Tout compte fait, Louise a été graphiste au Tour pendant 19 ans sur 36, plus de la moitié de l’existence du journal ! Quand j’ai repris Le Tour il y a un peu plus de 4 ans, Louise est devenue l’équivalent de ma moitié. Ensemble, on formait le noyau dur de l’entreprise. Sa solide expérience et son immense ouverture m’ont d’ailleurs permis de prendre ma place sans trop vaciller.
Maintenant qu’elle a pratiquement atteint la vingtaine avec le Tour, Louise se sent fin prête pour prendre sa semi-retraite. À présent, elle se consacrera unique- ment au journal Ici Maintenant de Bromont avec lequel elle travaille depuis 21 ans. Finies les dates de tombée qui se chevauchent ! Désormais, son œil de lynx servira davantage à repérer les oiseaux rares qu’elle aime tant photographier. Son soin du détail à peindre ses magnifiques mandalas. Ainsi, le cœur serein, Louise passe le flambeau à Mathilde, une autre femme qui en a vu de l’encre couler sous les ponts ! En février prochain, ce sera donc ton Tour Mathilde!
Merci pour tout Louise! Et bonne semi-retraite!
19 years! Wow!
Le Tour turned 36 last September. Foraging through archives, I found the very first copy of Le Tour in which Louise Charbonneau did the graphic design. It was the Summer 2000 edition, approximately 20 years ago. In those days, Facebook did not even exist. An article on a nudist camp in Frelighsburg says something like this on page 28, “ You cannot stay on site if you don’t practice nudity. You cannot throw anything on the ground. Hence when you come in, we give you a plastic bag and an ashtray if you are a smoker…” On page 37, an article states that you can walk a lama from the farm at Auberge Les Appalaches on any of the PENS trails…
Times have changed indeed! For Louise, graphic design is not at all what it used to be. It was a very manual job to start with, with lots of literal cutting and pasting. Today, she does everything on the com- puter from her home office. Although when we go through the pages of Le Tour’s 2000 summer edition, not everything has changed. In it, I found 27 advertis- ers and 4 contributors who are in the current edition. Among the ads, 6 look pretty much the same they did 19 years back and I challenge you to find which ones. Louise’s consistency and her diligence certainly helped keep these people on board. And readers too for that matter!
Altogether, of the 36 years of Le Tour’s existence, Louise has been Le Tour’s graphic designer for 19, more than half the paper’s lifetime! When I took over the paper a little over 4 years ago, Louise literally became my “better half”. She was the solid core of the paper I had to merge with. Her experience made the transition a smooth one and her open-mindedness allowed me to take the space I needed to settle in.
Now that she has almost reached her twenties with Le Tour, Louise is ready to take on her semi retirement. She will now dedicate herself to one paper only : Ici Maintenant in Bromont. The stress of overlapping deadlines is now behind her. Her sharp eye will serve to spot the rare birds she so loves to photograph. Her precision for detail will serve her well as she paints her magnificient mandalas. It is with a serene heart that she passes the torch to Mathilde, another wonderful woman who has seen much ink flow under the bridge. So, next February, it will be Mathilde’s Tour!
Louise, I wish you the perfect semi-retirement! And thanks again for everything!