Ostéopathie: le principe de globalité
Un texte de Marie-Eve Poulin
Paru dans le numéro Printemps/Spring 2020
Publié le : 16 février 2020
Dernière mise à jour : 31 octobre 2020
Un des grands principes de l’ ostéopathie mentionne que le corps est une unité. Premièrement, les organes, le squelette et les muscles sont interconnectés par les fascias, le système nerveux, la circulation sanguine et les vaisseaux lymphatiques. Deuxièmement, le cerveau régule les hormones, le rythme respiratoire, les battements cardiaques, et ce, en partie via nos…
Un des grands principes de l’ ostéopathie mentionne que le corps est une unité. Premièrement, les organes, le squelette et les muscles sont interconnectés par les fascias, le système nerveux, la circulation sanguine et les vaisseaux lymphatiques. Deuxièmement, le cerveau régule les hormones, le rythme respiratoire, les battements cardiaques, et ce, en partie via nos émotions. Cet ensemble est en constante recherche d’homéostasie (équilibre des systèmes) et justifie que l’être humain doit être abordé dans sa globalité.
Lors d’une séance d’ostéopathie, il est possible de trouver des liens de tension loin de la zone lancinante. Par exemple, une douleur à l’épaule droite peut être signe d’une « ’irritation »’ du foie. Au même titre qu’un infarctus peut créer une sensibilité à la mâchoire. Ceci s’explique parce que les organes et viscères sont moins innervés. Exemple, les fibres nerveuses du foie peuvent passer par le trajet douloureux de l’épaule pour nous avertir d’une dysfonction hépatique. Ce même principe est vrai pour tous les viscères.
Durant une rencontre, la personne est observée dans son ensemble pour trouver des liens entre la posture, les adhérences, les blocages et les symptômes. C’est, entre autres, de cette façon que l’ostéopathe aide à retrouver la souplesse et la mobilité du corps dans le but de développer l’harmonie en soi.
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