Urbaine a 10 ans!
Un texte de Geneviève Hébert
Paru dans le numéro Été/Summer 2020
Publié le : 29 juin 2020
Dernière mise à jour : 30 octobre 2020
Par Geneviève Hébert La boutique Urbaine des Champs à Sutton a ouvert en mai 2010. Le premier local était situé juste à côté du Mocador. Après un an et demi, la boutique déménageait dans un local plus grand, à côté du bureau Remax. Deux agrandissements et un déménagement plus tard, la boutique Urbaine des Champs…
Par Geneviève Hébert
La boutique Urbaine des Champs à Sutton a ouvert en mai 2010. Le premier local était situé juste à côté du Mocador. Après un an et demi, la boutique déménageait dans un local plus grand, à côté du bureau Remax. Deux agrandissements et un déménagement plus tard, la boutique Urbaine des Champs a enfin trouvé sa place, coin Maple et Principale.
Dès ses débuts, Anne se sent privilégiée. Ses employées, ses clientes, ainsi que les designers québécois avec qui elle fait affaire, deviennent des amies. « J’ai rencontré tellement de beau monde ! Aujourd’hui, je travaille juste avec du monde avec qui je m’entends bien. » D’ailleurs, pendant la pandémie, ces rapports humains ont fait toute la différence.
« J’ai la chance d’avoir des employées impliquées. Quand on est seule propriétaire d’une entreprise, on porte beaucoup de chapeaux. Il faut savoir bien s’entourer, » précise-t-elle. Même chose avec les designers. « Pendant la crise, on s’est parlé, on s’est soutenu, » continue Anne. Dans un moment creux du confinement, pour payer ses frais fixes, une amie lui a suggéré de vendre des chèques-cadeaux. La réponse a été excellente et quelque chose en elle a pu se déposer. Puis, la boutique a rouvert. « Habituellement, le printemps à Sutton est une période calme, mais les clients étaient au rendez-vous ! »
Dans nos régions, quand on parle de commerces de proximité, il n’y a pas seulement le lieu qui est proche. Les commerçants sont aussi souvent proches de leur clientèle. L’achat local, c’est aussi ça ! Anne ajoute : « J’espère que l’engouement pour l’achat local n’est pas juste une vague. Que ça va rester et que les gens vont comprendre pourquoi les produits d’ici sont parfois plus chers. »
Pour terminer, Anne commente : « Cette période nous montre à quel point même quand on planifie, il n’y a rien de garanti ! » Dans les années à venir, Anne pense travailler sur un site en ligne, ce qu’elle avait toujours refusé de faire. Pour elle, le contact avec les tissus, mais surtout avec la clientèle, fait partie de l’expérience. Mais comme elle le dit si bien : « Il faut aussi savoir bien s’outiller ! »
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