Mortelle destinée de Luce Fontaine
Un texte de Geneviève Hébert
Paru dans le numéro Hiver/Winter 2017
Publié le : 15 novembre 2017
Dernière mise à jour : 3 novembre 2020
Après avoir étudié en éducation à l’Université de Sherbrooke, Luce Fontaine a enseigné pendant près de 25 ans aux niveaux préscolaire, primaire et collégial. Parallèlement, elle a entretenu sa passion des chevaux, jusqu’au jour où une vilaine chute la laissa avec des séquelles permanentes. À partir de ce moment, elle a dû réinventer sa vie….
Après avoir étudié en éducation à l’Université de Sherbrooke, Luce Fontaine a enseigné pendant près de 25 ans aux niveaux préscolaire, primaire et collégial. Parallèlement, elle a entretenu sa passion des chevaux, jusqu’au jour où une vilaine chute la laissa avec des séquelles permanentes. À partir de ce moment, elle a dû réinventer sa vie. Heureusement, Luce avait une autre passion : l’écriture. Elle a donc ressorti de ses tiroirs des histoires qu’elle s’est réappropriées tranquillement, mais sûrement. L’exercice s’est avéré fécond, car durant les cinq dernières années, Luce a diligemment publié 3 séries de livres pour enfants, une nouvelle qui a été finaliste pour le prix Pauline Gill en 2016 et un roman policier.
Pas besoin de creuser loin pour réaliser qu’elle puise son inspiration de la région, de ses passions, ainsi que de l’actualité. Dans sa première série Mélo, publiée chez Guérin, la protagoniste est férue des chevaux. Le secret du Mont Pinacle est le titre d’un des tomes de sa deuxième série chez Guérin, les Max Malette. Aussi, les aventures mystérieuses de ce dernier ont toujours lieu autour d’un gîte des Cantons-de-l’Est qui pourrait très bien être le Domaine Fonberg, entreprise que tient Luce Fontaine à Pigeon Hill depuis plus de 25 ans.
Son dernier opus ne fait pas exception. Son roman policier, Mortelle Destinée, est campé dans le village de Rabbit Hole. Si les noms avaient un alter ego, Rabbit Hole pourrait, sans l’ombre d’un doute, être celui de Pigeon Hill. D’ailleurs, l’endroit se situe également à la frontière des États-Unis où traversent des immigrants illégaux. L’actualité internationale réussit même à s’immiscer dans cette campagne profonde où une policière tente de réinventer sa vie, car derrière les crimes perpétrés contre les résidents se dessine un complot terroriste.
Avec de l’amusement dans la voix, Luce avoue qu’elle s’est peut-être laissé « un peu emporter. » Elle poursuit : « Un texte, c’est vivant. Les histoires sont vivantes et continuent de vivre une fois sur papier dans l’imagination des gens. » Luce se laisse habituellement guider par les personnages. « Ils prennent vie, m’amènent ailleurs et me surprennent. »
Les gens d’ici pourraient facilement imaginer reconnaître l’inspiration derrière les lieux et les personnages, mais la réponse est la même chez les Français où le livre a été publié. Luce explique : « Les lecteurs m’écrivent pour me dire qu’ils croient reconnaître la bourgade d’à côté… »
Amateurs de romans policiers et amants de la région et de ses sources d’inspiration, le format papier de Mortelle Destinée est offert seulement en France, mais sa version numérique (e-book) est en ligne depuis la mi-octobre chez l’éditeur : editions-rod.com/index.php/livres/product/33-mortelle-destinee.
Pour plus d’infos sur Luce et ses œuvres, contactez-la au (450) 248-3575 ou consultez lucefontaine.com. Restez à l’affût, car de toute évidence, Luce n’a pas encore écrit son dernier mot.