Une nouvelle sculpture au Mont SUTTON
Un texte de Mont SUTTON
Paru dans le numéro Printemps/Spring 2019
Publié le : 25 février 2019
Dernière mise à jour : 31 octobre 2020
Communiqué Les nombreuses sculptures qui truffent les pistes du Mont SUTTON sont une initiative de l’organisme Les Arts à la Montagne. En 2018, un ajout a été fait dans la piste de ski St-Bernard sous le télésiège numéro 1 : L’aigle créateur de neige de la sculptrice Carole Lebel. S’inspirant du réchauffement climatique qui a une…
Communiqué
Les nombreuses sculptures qui truffent les pistes du Mont SUTTON sont une initiative de l’organisme Les Arts à la Montagne. En 2018, un ajout a été fait dans la piste de ski St-Bernard sous le télésiège numéro 1 : L’aigle créateur de neige de la sculptrice Carole Lebel. S’inspirant du réchauffement climatique qui a une incidence directe sur la quantité de neige reçue sur la montagne de ski, l’artiste s’est aussi inspirée de la mythologie abénaquise.
L’aigle créateur de neige est constitué de deux sections assemblées à environ 6 mètres du sol dans un arbre. La première section, l’aigle, est fabriqué en acier tubulaire pour l’ossature, en plaques d’acier pour la tête et en acier déployé pour les ailes, un choix qui permet la légèreté dans le mouvement de son envol. La deuxième section, le nid, est constituée de barres d’armature en acier pour sa structure et de branches de saules à osier pour la finition. Les branches de saules à osier permettent une belle intégration de l’œuvre dans son environnement. Le doux passage du bois à l’acier s’accomplit par le nid. En ce qui concerne le choix des matériaux, il a été fait avec l’intention d’une transformation dans le temps, pour une œuvre vivante.
P-son-en
L’aigle créateur de neige est inspiré par la mythologie des Abénaquis qui ont vécu dans la vallée Missisquoi. L’aigle créateur de neige fait référence au grand thème de l’eau et de l’aigle, P-son-en. Dans la mythologie abénaquise, le P-son-en s’incarne dans un aigle qui fait neiger en déployant ses ailes.
L’artiste
L’environnement, ainsi que la transmission des valeurs intergénérationnelles sont des sujets de recherche que l’artiste affectionne tout particulièrement. Elle cherche à contribuer à la réflexion sur les enjeux environnementaux tout en conservant le côté ludique dans la composition de l’œuvre. « J’aime fabriquer des bulles pétillantes dans le cerveau humain, » écrit l’artiste.
Réaliser une œuvre publique signifie beaucoup de coopération. Aussi, l’artiste aimerait remercier celles et ceux qui ont contribué à l’œuvre et à son installation dont les membres des Arts à la Montagne, l’équipe du Mont SUTTON, la joaillière Ariane Marois, l’artiste Paulette Vanier, l’équipe de Germain Jetté Machinerie Inc., son voisin Charles Gosselin, ainsi que l’artiste-émondeur Éric-Olivier Thériault.