Aux 2 Clochers ; la table est mise !
Un texte de Geneviève Hébert
Paru dans le numéro Été/Summer 2022
Publié le : 1 juin 2022
Dernière mise à jour : 1 juin 2022
Dans leur idéal, Martine et André aimeraient vendre l’entreprise et la bâtisse à un jeune couple d’amoureux ou d’amis qui sauront voir, comme eux il y a 33 ans, les atouts de l’endroit. La bâtisse, avec sa terrasse sur la rivière, se trouve en plein village.
Depuis que La Voix de l’Est a publié un article sous le titre « Fin d’une belle histoire Aux 2 Clochers », les propriétaires du restaurant vivent des hauts et des bas. Surtout que beaucoup de clients ont paniqué en lisant le titre, croyant que Martine et André mettaient tout simplement la clé dans la porte. D’autres ont même parlé d’une possible séparation du couple…
En fait, Martine et André planifiaient déjà prendre leur retraite avant la pandémie. Celle-ci n’a fait que retarder le processus. Dans la soixantaine, le couple se dit encore en forme et aimerait bien en profiter. « On a envie de faire autre chose. De ralentir comme tout le monde dit, » avoue Martine.
Le scénario idéal
Dans leur idéal, ils aimeraient vendre l’entreprise et la bâtisse à un jeune couple d’amoureux ou d’amis qui sauront voir, comme eux il y a 33 ans, les atouts de l’endroit. La bâtisse, avec sa terrasse sur la rivière, se trouve en plein village. Devant, se trouvent huit places de stationnement, mais on peut aussi se stationner sur la rue et le week-end, à l’hôtel de ville.
De plus, au fil des années, Aux 2 Clochers est devenue une petite institution. Et la pandémie ne semble pas l’avoir trop ébranlé. « On s’en est quand même bien sorti grâce à l’aide gouvernementale et aux commandes pour emporter. On en a aussi profité, comme d’autres restaurants, pour écrémer le menu afin d’avoir moins de pertes », précise Martine. Et surprenamment, ils ont réussi à garder une bonne partie de leurs employés. Et comme le dit si bien Martine, « Pour des gens qui voudraient s’implanter ici, c’est un bon endroit pour mettre le pied dans la communauté. »
L’après
Le couple n’a aucune intention de quitter le village. « On est trop bien ici, » avoue Martine. Lorsque questionnée sur la retraite, Martine ne se voit pas tout arrêter d’un coup. « Je vais sûrement me dénicher un emploi deux jours par semaine. » André, lui, se voit faire du ski et du vélo. Par contre, ni un ni l’autre ne sont pressés de vendre. Ils sont même prêts à aider à la transition.
Voilà. Ce n’est donc pas la fin d’une belle histoire. C’est plutôt le début d’un temps nouveau. Martine et André ont simplement mis la table pour une retraite active et pour les prochains propriétaires.
À qui la chance ?
Geneviève Hébert