Bleuets du massif Sutton 

Un texte de Michèle Moisan

Paru dans le numéro

Publié le : 5 juin 2023

Dernière mise à jour : 5 juin 2023

 

Les défis actuels de la culture de petits fruits auront eu raison de la viabilité de l'entreprise familiale Bleuets du massif Sutton.

Bleuets du Massif Sutton

Cette année, Bleuets du Massif Sutton cesse ses opérations auprès du public. C’est vraiment une décision crève-cœur de tourner la page après plus de douze ans d’exploitation de la bleuetière en autocueillette et vente directe.

À chaque début de saison estivale, nous prenions grand plaisir et fierté à revoir et à servir les fidèles et nombreux clients de Sutton qui venaient profiter de notre production de proximité. Les défis actuels de la culture de petits fruits auront eu raison de la viabilité de notre petite entreprise familiale. 

Bleuets du Massif Sutton

Parmi eux, l’impact des changements climatiques et ses écarts extrêmes de température affectant de manière imprévisible la productivité de la bleuetière : quantité, grosseur et qualité des bleuets. Puis, la difficulté de protéger la production en luttant contre les multiples ravageurs (dindons sauvages, geais bleus, chevreuils, ours), les insectes nuisibles (scarabées japonais, drosophile à ailes tachetées) et les maladies du bleuet selon les normes de lutte biologique.

Depuis la pandémie, les frais d’exploitation ont également augmenté de façon significative. Aussi, le nombre élevé d’heures de travail manuel nécessaire pour accomplir les tâches (émondage, entretien, désherbage, fertilisation, pose de filets et clôtures, etc.) a fini par se traduire par un épuisement physique de plus en plus difficile à surmonter. 

À partir de cette année, notre production sera donc malheureusement exclusivement utilisée à des fins personnelles. Pour vos achats et autocueillettes cet été, nous recommandons de consulter ce site du Club Conseil du Corymbe pour trouver les bleuetières les plus proches de Sutton, soit à Dunham, Mansonville ou Granby : www.laroutebleue.org.

Bon été à tous,

Michèle Moisan-Girard