Fiers de nos jeunes

Clara Chapman, 19 ans, Sutton

Ayant grandi à Sutton, Clara a rapidement développé la même passion que sa famille pour les montagnes et le sport de glisse. Ses parents, Christopher Chapman et Johanne Béland, ont notamment parcouru en entier les sentiers des Appalaches. Clara a développé une passion toute particulière pour la planche à neige comme sa grande sœur Germaine. Pendant ses années au secondaire à Massey-Vanier, Clara a gouté aux compétitions de snowboard cross. Après avoir couru sur le circuit du Québec, elle rivalise maintenant sur le circuit NOR-AM, contre les meilleures planchistesen Amérique du Nord, tout âge confondu. 

L’hiver dernier, elle a participé à son premier championnat mondial junior à Veysonnaz en Suisse où elle a terminé en 13^e position.  Ce printemps, elle était à Sunshine en Alberta, à l’entraînement pour la prochaine saison. Malgré les nombreux déplacements pour son sport et les défis causés par la pandémie, les études vont bien. Elle a terminé le cégep. Elle prendra une année pour se concentrer sur son sport et fera son entrée au programme Sport Studies à l’Université Bishop en 2023. Suivez-la sur sa page Facebook.

Lily Rose Plante, 21 ans, Sutton

Il n’y a pas si longtemps, elle venait en vélo aux pratiques de soccer au parc de Sutton. Son réchauffement était déjà fait. Lily Rose a quitté le soccer et la natation, dans lesquels elle excellait, pour se concentrer sur le cyclisme. En quelques années seulement, ce sport lui a permis de se promener aux quatre coins des Amériques et de l’Europe.

Désormais, elle fait partie des 12 meilleures femmes cyclistes sur piste au pays. Pour les championnats mondiaux ou jeux olympiques, seulement cinq d’entre elles pourront se qualifier. L’automne dernier à Cali, en Colombie, elle a gagné l’or en poursuite par équipe lors de la Coupe des nations qui regroupe les meilleurs cyclistes de 30 pays.  

Elle compétitionne aussi en vélo de route. Une passion qu’elle partage avec son conjoint Pier-André Côté qui a gagné, plus tôt cette année, le Grand Prix Criquielion en Belgique. Pendant les périodes plus tranquilles, les deux s’entrainent sur les routes de Gérone en Catalogne. Sinon, ils se promènent entre Québec, Sutton et Milton en Ontario où se trouve le seul vélodrome couvert au pays. L’ouverture du vélodrome de Bromont l’automne prochain permettra à Lily d’être plus souvent dans sa région natale, au grand bonheur de ses parents, Caroline Raymond et Daniel Plante.

Après deux années tranquilles suite au Covid, son année sera bien remplie avec une étape de la Coupe des Nations au Canada (Milton), le championnat canadien sur route (Edmonton), les Jeux du Canada (Niagara), les Championnats panaméricains de cyclisme (Lima) et les championnats du monde. Et tout cela en terminant ses derniers cours à distance au cégep. Suivez-la sur ce site.

Wyatt Westover, 25 ans, Dunham et Sutton

Je ne connaissais pas Wyatt avant 2021. J’en avais entendu parler par sa mère Geneviève Caron qui, comme toute bonne maman, vantait la réussite de ses enfants. Par contre, j’avais eu la chance de coacherau soccer deux de ses sœurs, Hunter et Kylie. Je suis tombé un peu par hasard sur le profil de Wyatt sur LinkedIn, diplômé avec honneur en politique à l’Université de Toronto et membre des Forces de l’armée canadienne.

Intéressé par la politique fédérale, il joint en 2021 l’équipe de bénévoles de Pascale St-Onge lors de sa campagne. Wyatt rempli désormais le poste d’assistant parlementaire à Ottawa. Et tout cela en continuant ses études en droit à l’Université d’Ottawa. 

Djamel Boumenna, 25 ans, Stanbridge East

Difficile de parler de Wyatt sans souligner son collègue Djamel Boumenna que j’ai également croisé lors de la dernière campagne de Pascale St-Onge. Les deux faisaient un duo choc. 

Fier membre de la ferme familiale Les Jardins d’Arlington à Stanbridge East, il a fait des études à l’Université McGill en histoire et philosophie et s’intéresse à la politique fédérale afin de défendre les fermes, grandes et petites. Djamel est devenu adjoint de circonscription dans le cabinet de Pascale Ste-Onge. 

Récemment, Djamel a aidé le mari d’une Suttonnaise d’adoption d’origine afghane pris à Kaboul après le départ des pays de l’OTAN de l’Afghanistan. Djamel n’a pas ménagé ses efforts pour s’assurer que ce dernier arrive au Canada sans délai. Tout ça en assurant la relève aux Jardins d’Arlington où il sera bientôt rejoint par son frère Imad, 20 ans, qui étudie actuellement en agronomie à l’Université McGill.

Patrick Bonneville

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