Jouvence à Pigeon Hill

Cet été, le vignoble Pigeon Hill vous accueille les weekends après avoir été ouvert sur rendez-vous seulement pendant quatre ans. Les propriétaires, Manon Rousseau et Kevin Shufelt, y cultivent de nombreux cépages hybrides depuis 2008, auxquels s’est récemment ajouté le pinot noir, à la demande de leurs enfants. Dans les prochaines années, ces trois vingtenaires, déjà impliqués à la ferme, ont l’intention de diversifier l’offre sur le domaine de 500 acres et il y aura des changements dès cet été. 

La relève

Forts de leurs baccalauréats respectifs en agriculture durable et en administration des affaires, Trisha et Matthew Shufelt ont de la suite dans les idées, épaulés par Thomas qui reluque une technique de gestion en entreprise agricole. Pendant l’entrevue, les parents, qui se disent conventionnels malgré leurs vins biologiques élevés avec le moins d’intrants possibles, écoutaient avec attention leurs jeunes parler de culture régénérative, d’écotourisme et de produits du terroir.

Les nouveautés de l’été

Pour vous donner une idée de ce qui s’en vient, lors de mon passage, les frères posaient de la céramique sur les murs de la nouvelle cuisine du vignoble et parlaient de leur futur four à bois argentin. Ils s’apprêtaient à accueillir à la ferme des cochons de races anciennes. Une nouvelle terrasse fermée par des moustiquaires et des tables fabriquées avec le bois de la terre espéraient déjà des visiteurs avec une vue sur les vignes, le mont Pinacle et le troupeau de brebis de pâturage qui traverse parfois pour aller paître derrière le vignoble. 

Cet été, je vous invite à (re)découvrir ces paysages pastoraux, les vins francs du vignoble (dont la réputation n’est plus à faire), ainsi que les nombreux projets de cette rare relève agricole et leurs parents qui les accompagnent dans cette aventure. Pour les heures et les évènements à venir, dont les fameuses vendanges à l’automne, suivez le compte Instagram VignoblePigeonHill.

Geneviève Hébert