« Saint-Armand, d’hier à aujourd’hui »

Monsieur Philippe Fournier de Bedford n’en est pas à son premier livre d’histoire. Il a publié, entre autres, en 2011 La Nouvelle-France au fil des édits, puis La Gazette des paysans 1838-1898 en 2013, un recueil d’articles de revues et journaux agricoles dont avait d’ailleurs parlé Pierre Foglia avec affection dans une de ses chroniques en mars 2014.

Mais certains d’entre vous connaissent peut-être davantage Philippe Fournier de la bijouterie Fournier de Bedford, véritable institution qui a fermé ses portes en 2012, après 85 ans d’existence. Après des décennies passées à vendre et à restaurer des bijoux, des garde-temps et des objets précieux, ce sont maintenant de petites perles de l’histoire qu’il travaille minutieusement à faire reluire.

De petits joyaux, ses livres en sont d’ailleurs remplis. Par exemple, saviez-vous que la gare de Saint-Armand a déjà été un arrêt obligé sur le trajet Montréal-Boston, pendant près de 82 ans ? Saviez-vous aussi que le bâtiment qui abrite maintenant l’hôtel de ville est la seule gare québécoise du réseau du Central Vermont qui a été épargnée ? Qu’à la suite de la fermeture des chemins de fer, elle hébergea successivement, entre autres, l’hôtel de ville, le bureau de poste, la bibliothèque municipale, le gestionnaire du Festival international de musique instrumentale (FIMI), un gymnase communautaire, une Caisse Populaire et finalement un commerce de savons biologiques (dont le propriétaire, Philippe Choinière, est aujourd’hui l’homme derrière l’entreprise Oneka à Frelighsburg).

En bref, comme tous les ouvrages de Philippe Fournier, cette dernière mouture, lancé il y a quelques jours à l’hôtel-de-ville de St-Armand, devrait réjouir tout amateur d’histoire. Publié à compte d’auteur, ce livre sera d’ailleurs distribué gratuitement à tous les citoyens de St-Armand. Si vous souhaitez vous en procurer un exemplaire, il sera offert à l’hôtel de ville de St-Armand au coût de 15 $ ou de 25 $ par la poste : 450-248-2344 ou starmand@bellnet.ca