La programmation d’Adélard

Un texte de Adélard

Paru dans le numéro

Publié le : 2 avril 2021

Dernière mise à jour : 3 mars 2021

 

Trois artistes participeront aux résidences-immersions de la mi-mai à la mi-octobre et animeront des ateliers gratuits et accessibles à tous.

En janvier, un jury composé de pairs a annoncé la sélection de trois artistes. Ceux-ci participeront à la nouvelle saison de résidences-immersions qui se tiendra chez Adélard de la mi-mai à la mi-octobre. Il s’agit de Jacinthe Loranger, Aida Vosoughi et le duo Anna Jane McIntyre / Emmanuelle Jacques.

Résidence-immersion

Chaque résidence-immersion dure 6 semaines durant lesquelles les artistes ont accès, en tout temps, à la grange-atelier d’Adélard à Frelighsburg. Les artistes, logés au coeur du village, reçoivent une bourse pour l’ensemble de leur séjour de travail. Ils reçoivent également un cachet pour chaque atelier offert à la communauté.

Ateliers créatifs gratuits et accessibles à tous

Cette année encore, Adélard sera heureux d’offrir des ateliers créatifs gratuits aux jeunes de la région, des écoles et camps de jour. Adélard proposera plus d’ateliers, mais aussi de nouveaux ateliers créatifs prévus spécialement pour les adolescents (ateliers numériques) et des ateliers pour les aînés. Ces ateliers sont gratuits et accessibles à tous. Ces moments mémorables, de création et de rencontre avec les artistes sont véritablement au cœur de la mission d’Adélard.

Les artistes de la saison 2021

Adélard
Jacinthe Loranger, Soyez doux. Impression numérique, 2020, 18 x 13,5 po.

Jacinthe Loranger

Jacinthe Loranger met en scène, sous forme de collages, sculptures et installations, objets triviaux, vestiges de nourritures et animaux qui font référence à des natures mortes. Parfois funestes, souvent lumineuses, ses compositions contiennent plusieurs éléments que l’on pourrait retrouver dans un marché aux puces.

À Frelighsburg, Jacinthe Loranger va récolter des éléments qui seront reproduits grâce à diverses techniques de moulage, en explorant différents matériaux. Un travail de mise en scène viendra les éloigner encore davantage de leur valeur littérale. Ces œuvres mettront en évidence, avec une certaine poésie, l’absurdité de notre relation avec les choses matérielles.

Adélard
#Blackwomenandfemmesaredivine, Anna Jane McIntyre. Technique mixte, 2020, 20 x 24 po.

Le duo Anna Jane McIntyre et Emmanuelle Jacques

Anna Jane McIntyre et Emmanuelle Jacques sont des artistes visuelles. Le travail d’Anna combine dessin, sculpture, art imprimé, installation, contes, performance et activisme. Ses œuvres explorent les façons dont les individus se perçoivent, créent leur identité, maintiennent et font évoluer ces définitions à travers leurs comportements. Son esthétique est un mélange visuel de traditions culturelles de Trinité-et-Tobago, d’Angleterre et du Canada.

La pratique d’Emmanuelle est issue du dessin et des arts imprimés. Elle y allie notamment l’écriture et l’art relationnel. Elle la présente sous forme de livres d’artiste, d’installations ou d’autres manœuvres comme la vidéo ou la performance.

À Frelighsburg, le duo propose de donner vie à des personnages historiques de la région sous la forme d’un conte. Anna et Emmanuelle présenteront une œuvre installative et évolutive. Celle-ci s’animera avec la participation du public. Le résultat se situe entre le théâtre de marionnettes ou le théâtre d’ombres, le livre d’artiste et la performance. En choisissant une forme qui renvoie au monde de l’enfance, Anna et Emmanuelle espèrent transmettre aux nouvelles générations des fragments d’une histoire orale méconnue, celle de l’esclavage des personnes noires.

Adélard
De la série « Il faut y croire puisque c’est absurde », Aïda Vosoughi. Acrylique sur toile, 2019, 36 x 30 po.

Aïda Vosoughi

Aïda Vosoughi met en valeur la peinture comme puissant médium contemporain à l’ère des arts numériques. Son projet Les paysages déplacés, est composé d’images produites avec le dessin et la peinture. Il comprend un volet de vidéos d’animation projetées. L’artiste s’intéresse à la nature et à l’incertitude de la vie contemporaine vécue durant la pandémie actuelle, par une personne immigrante cherchant de nouveaux repères ou par des gens qui ont vécu un désastre naturel. Son travail met en lumière le mouvement et la transformation. Le tout à travers des images qui se prêtent à de multiples interprétations.

À Frelighsburg, Aida Vosoughi souhaite amasser dessins et peintures de paysages de la région. Elle en fera des compositions grand format formées de paysages locaux et d’images tirées de ses archives, en Iran, à Montréal et ailleurs.

Pour plus d’informations sur les artistes, visitez adelard.org et pour les ateliers gratuits pour tous, contactez info@adelard.org.