Concert d’ondes Martenot

Un texte de Geneviève Grenier

Paru dans le numéro

Publié le : 25 février 2024

Dernière mise à jour : 25 février 2024

 

Découvrez l'instrument particulier que sont les ondes Martenot le 27 avril prochain à l'église historique de Glen Sutton.

ondes Martenot

Peut-être reconnaissez-vous les sonorités glissées au début du premier film Ghostbusters? Ou dans Le tour de l’île de Félix Leclerc, Ne me quitte pas de Jacques Brel ou certaines pièces d’Harmonium et de Beau Dommage ? Cet instrument a été inventé par le musicien français Maurice Martenot après avoir entendu le son des ondes électriques des premières radios dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. D’où son nom. 

Il s’agit d’un clavier de sept octaves, dont la mobilité latérale permet de jouer avec un vibrato naturel. Il y a aussi un fil qui, lorsqu’il est déplacé à l’aide d’une bague, permet de faire glisser les sons. C’est la pression plus ou moins appuyée sur une touche d’expression située dans le tiroir sur la gauche qui actionne le son de l’instrument. Les ondes Martenot ont une possibilité de plusieurs sonorités selon le timbre choisi et l’instrument est relié à un haut-parleur.

Le premier concert a eu lieu en 1928 par l’inventeur lui-même. Il a suscité à l’époque un intérêt immense auprès du public et des journalistes. Depuis, de nombreux compositeurs à travers le monde ont écrit pour cet instrument au son si particulier. Aujourd’hui, on peut en faire l’apprentissage au Conservatoire de musique de Montréal.

Je joue des ondes Martenot depuis plus de 40 ans. Vous pourrez m’entendre le 27 avril prochain à 15 h dans des transcriptions de Debussy, Fauré, Satie, Gaubert et Messiaen. Le concert aura lieu dans l’église historique de Glen Sutton. Je serai accompagnée par Joanne Bégin au piano Bösendorfer nouvellement restauré.

Pour plus d’information sur les ondes Martenot : www.genevievegrenier.com. Pour suivre l’actualité de l’église de Glen Sutton, visitez la page Facebook Vivarté centre de ressourcement et créativité ou www.vivarte.ca.

Gen’viève Grenier