Le défi de partager la montagne

Un texte de Parc d'environnement naturel de Sutton

Paru dans le numéro

Publié le : 15 novembre 2022

Dernière mise à jour : 15 novembre 2022

 

Sur la montagne, c'est un défi de concilier les attentes de la clientèle : contemplatifs, sportifs, familles, chiens, groupes, coureurs, photographes, groupes-école, etc.

montagne
Photo Jocelyne trudeau

La pandémie a permis de faire découvrir l’apport extraordinaire du contact avec la nature pour notre santé physique et mentale. Les bienfaits de la marche dans la nature ne sont plus à démontrer. À Sutton, nous avons une magnifique montagne, avec des sentiers forestiers aménagés par le Parc d’Environnement Naturel de Sutton (PENS), notamment dans des milieux protégés par Conservation de la nature Canada. 

Les bienfaits de fréquenter les sentiers sont multiples et personnels. Chacun y va pour combler différents objectifs. Parmi eux : se mettre en forme (chacun à son rythme), dépasser ses limites (objectif de performance), découvrir les quatre saisons de la nature, promener son (ses) chien(s), méditer, contempler, relaxer, lâcher prise, stimuler la pensée créatrice et artistique (projet Poésie buissonnière), admirer le clair de lune à la lampe frontale, sortir entre amis ou en amoureux, socialiser (projets Club des godasses et autres), apprendre (projet Jeunes/Nature)…

Selon les objectifs poursuivis, les clientèles sont très différentes. Nous retrouvons des contemplatifs, des sportifs, de petites familles, des promeneurs de chiens, des photographes, des groupes de marche, des écoles, des coureurs… Chaque personne a sa place et doit être respectée. C’est parfois tout un défi de concilier toutes les attentes !

Pour respecter les rythmes de marche, quand on doit faire un dépassement, il est très important de prévenir les personnes. Ceci pour ne pas les surprendre, les insécuriser et surtout éviter de sortir du sentier.

Je constate que peu d’entre nous préviennent les autres lors d’un dépassement. Exemple : psst, s’il vous plaît, excusez-moi, j’aimerais passer… Par ailleurs, on en rencontre parfois qui sentent le besoin de partager leur musique préférée à 200 mètres à la ronde, alors que la plupart des usagers aimeraient mieux avoir droit au chant des oiseaux, ou juste au silence.

Nous aimons tous notre belle montagne et souhaitons que le partage soit le plus harmonieux possible. Nous nous y sentons bien : faisons donc en sorte que cela soit aussi vrai pour tout le monde.

Denise Ligneaut