Un Parc en mode adaptation

Un texte de Parc d'environnement naturel de Sutton

Paru dans le numéro

Publié le : 22 mars 2021

Dernière mise à jour : 3 mars 2021

 

Depuis le début de la pandémie, le Parc d’environnement naturel de Sutton (PENS) a dû modifier ses pratiques. Pour s’adapter aux consignes sanitaires, mais aussi à l’accroissement spectaculaire de son achalandage. La crise sanitaire a en effet provoqué une ruée vers le plein air. Ce qui a eu un impact explosif pour tous les gestionnaires…

PENS
photo Kim Nguyen

Depuis le début de la pandémie, le Parc d’environnement naturel de Sutton (PENS) a dû modifier ses pratiques. Pour s’adapter aux consignes sanitaires, mais aussi à l’accroissement spectaculaire de son achalandage.

La crise sanitaire a en effet provoqué une ruée vers le plein air. Ce qui a eu un impact explosif pour tous les gestionnaires de sentiers. Le PENS a d’abord réussi à maintenir un large niveau d’accès. Notamment, en implantant des boucles à sens unique. Aussi, en assurant une bonne partie de l’accueil en plein air et en triplant la taille de son équipe. 

Les boucles à sens unique des secteurs les plus fréquentés ont connu un franc succès. Ils ont amélioré clairement l’expérience de randonnée. Mais l’état des sentiers a encaissé le coup. Ils se sont élargis et ont été érodés par les raccourcis sauvages des randonneurs, qui se sont multipliés. De plus, un afflux massif de visiteurs mal équipés et mal préparés a mis une forte pression sur l’équipe d’accueil du Parc ainsi que sur les services d’urgence de la Ville de Sutton.

Quand l’hiver est arrivé, l’accueil a dû se replier dans la petite guérite, pendant que les réseaux sociaux s’emballaient sur la beauté des sentiers. En dépit de l’ajout de toilettes chimiques, la cohue est devenue incontrôlable au poste d’accueil. Les consignes sanitaires impossibles à faire respecter. L’achalandage a ainsi atteint un niveau incompatible avec le respect de la montagne, de la forêt, des sentiers, des usagers et de l’équipe du PENS. La réservation en ligne s’est alors imposée pour contenir l’accès aux sentiers.

Depuis le 5 février 2021, il faut présenter un reçu de réservation en ligne à l’accueil pour obtenir un laissez-passer journalier et les informations qui vont avec. Le laissez-passer est valide seulement selon la date et l’horaire inscrits sur le reçu. Les membres n’ont pas besoin de réserver et conservent leur libre accès aux sentiers.

Cette nouvelle mesure à l’essai sera suivie, évaluée et ajustée en fonction des résultats. Pour le moment, la majorité de nos visiteurs semblent d’accord avec le fait que la magie de nos sentiers vaut bien quelques restrictions.

À tous, bonne randonnée!

Denise Ligneaut et Patricia Lefèvre