Parc Sutton au temps de la Covid

Un texte de Parc d'environnement naturel de Sutton

Paru dans le numéro

Publié le : 10 septembre 2020

Dernière mise à jour : 2 mars 2021

 

Comme tous les organismes, Parc Sutton a dû s’adapter à l’apparition de la Covid. Dans un premier temps, les sentiers ont été fermés pour répondre à une directive gouvernementale. Ensuite, ils ont rouvert graduellement. Pour respecter la distanciation de deux mètres, il a fallu innover. Le sentier Village-Montagne, plus large, a été accessible en premier,

Parc Sutton

Les camps de jour. Crédit photo: Alice Lefèvre

Comme tous les organismes, Parc Sutton a dû s’adapter à l’apparition de la Covid. Dans un premier temps, les sentiers ont été fermés pour répondre à une directive gouvernementale. Ensuite, ils ont rouvert graduellement.

L’adaptation

Pour respecter la distanciation de deux mètres, il a fallu innover. Le sentier Village-Montagne, plus large, a été accessible en premier, sous sa forme habituelle. Pour les autres sentiers, il a fallu instaurer des sens obligatoires, donc des boucles. Le balisage a été posé rapidement, ainsi que les consignes sanitaires. Un très gros effort d’information a été déployé  sur notre site web, mais surtout à l’accueil, avec l’ajout de patrouilleurs expliquant les nouvelles mesures. Cet aspect a été particulièrement important, car les randonneurs ont été plus nombreux que d’habitude à cette période de l’année et, pour beaucoup, c’était une première expérience dans nos sentiers.

Après plusieurs semaines de fonctionnement, les randonneurs semblent généralement satisfaits. Malgré le grand nombre d’utilisateurs, certains ont souligné qu’ils se sentaient plus en communion avec la nature, ne rencontrant personne dans les boucles. Il serait possible que Parc Sutton conserve cette pratique. Plusieurs ont découvert des sentiers moins fréquentés.

Les camps de jour de l’été 2020

Les camps de jours en nature, une autre activité très importante du Parc en été, ont finalement eu lieu en dépit des inquiétudes des parents et des enfants. Pour s’adapter à la situation, Alice Lefèvre, coordonnatrice pas comme les autres, s’est inspirée de l’approche originale. Celle-ci avait été mise en place par Maude Desjardins, initiatrice du Camp des quatre sommets.

Le camp de base a été déplacé, ce qui a permis la découverte d’un nouveau lieu. Les interactions limitées entre parents ont permis plus d’intimité entre les enfants. La fabrication artisanale d’un gel désinfectant en début de semaine, avec arôme choisi par chaque enfant, a été une expérience très enrichissante. Il a fallu limiter le nombre d’objets manipulables, ce qui a permis d’inventer de nouveaux jeux et d’en fabriquer avec des éléments naturels trouvés dans la forêt. Le traditionnel dodo a dû être supprimé, mais il a été remplacé par un feu de camp festif très apprécié. Enfants et parents semblent très satisfaits de cette nouvelle formule.

Cette crise de la Covid nous fait prendre conscience que l’être humain est capable de s’adapter et d’inventer. La catastrophe annoncée s’est transformée en une opportunité de réfléchir, d’évoluer et de créer.

Denise Ligneaut et Alice Lefèvre